La planification familiale joue un rôle majeur dans la réduction de la morbidité et de la mortalité maternelle, néonatale et infantile. Selon les experts, le risque de mortalité infantile, varie fortement en fonction de l’intervalle qui sépare deux grossesses consécutives. Ils indiquent que lorsque cet intervalle est inférieur à deux ans, presque 1 enfant sur 5 meurt avant d’avoir un an. Et quand cet intervalle passe de 3 à 4 ans ou plus entre les grossesses, la mortalité infantile est davantage réduite alors que les grossesses rapprochées augmentent le taux de mortalité infantile.
Autre constat, les enfants issus de mères très jeunes, de grossesses tardives ou nés après le 6è enfant, ont des risques de mortalité largement supérieurs aux autres enfants.
La planification familiale a besoin de l’engagement de tous, particulièrement des décideurs afin de relever tous les défis qui ont pour noms faible taux de prévalence contraceptive, taux élevé des besoins non satisfaits et niveau alarmant de la mortalité maternelle, néonatale et infantile.
Ainsi, pour amener la communauté à adhérer aux différentes méthodes contraceptives afin de réduire considérablement la mortalité maternelle en RDC, l’Organisation des Nations unies pour la population (UNFPA) opte pour l’approche participative avec les organisations communautaires de base à savoir, les leaders religieux, les politiques, les notables, les ONGs, les autorités sanitaires, les artistes etc.
L’objectif de cette est d’atteindre un grand nombre de personnes dans la communauté et plus spécialement la cible marginalisée par l’information et l’offre des services de planning familial. Car les individus pris isolement ne sont pas toujours en mesure de cerner les problèmes qui les touchent, de les analyser et d’y apporter les solutions.