L’importance du lavage des mains

Ce qu’il faut faire pour lutter contre le choléra d’après le MSF. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Le monde a célébré mardi 15 octobre la journée internationale du lavage des mains. Se laver les mains est un geste qui sauve des vies. Il permet de prévenir de nombreuses maladies liées au manque d’hygiène comme le cholera, la poliomyélite, les infections respiratoires et surtout de la diarrhée.

A l’échelle mondiale, la diarrhée est la deuxième cause de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans.

Lancée depuis 2008, la journée mondiale du lavage des mains célébrée le 15 octobre de chaque année a pour but de sensibiliser les populations sur l’importance du lavage des mains au savon qui est un moyen efficace de prévenir des maladies dites des mains sales.

Le thème retenu pour cette année 2013 est  « le pouvoir est entre nos mains ».  Donc chacun de nous a le pouvoir décisionnel de se protéger et de protéger les autres en se lavant régulièrement les mains avant de manger, de donner de la nourriture aux enfants, après s’être rendu aux toilettes, après avoir changé les couches des enfants…

Et il faut se laver les mains au savon avec de l’eau. Au cas où vous n’avez pas de savon, vous pouvez utiliser de la cendre.

Sachez qu’en RDC, selon le responsable du programme national de l’hygiène, les statistiques démontrent qu’environ 40 millions de personnes ne se lavent pas les mains après avoir été aux selles ou avant de manger.

Et pourtant, le seul fait de se laver les mains avant de manger ou après avoir été à la toilette réduit considérablement la propagation des maladies diarrhéiques et cela permet d’améliorer la santé et le bien-être des enfants et de la communauté.

Chaque parent, chaque enfant, chaque enseignant ou tout membre de la communauté est appelé à contribuer à la santé de tous. Chacun a ce pouvoir entre les mains. Juste un geste simple. Il suffit de laver les mains au savon ou de la cendre.

En RDC, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale du lavage des mains cinq ONG internationales ont décidé de lancer pendant 7 ans, un projet qui devrait permettre à environ 4 millions des congolais d’avoir des meilleures conditions d’accès à l’eau, à l’assainissement et à l’hygiène.