Environ 177 personnes sont décédées du cholera, entre janvier et juillet dernier, sur 500 cas enregistrés Katanga. Ces chiffres émanent du rapport du Bureau de coordination des affaires humanitaires (Ocha), publié il y a quelques jours à Lubumbashi, chef-lieu du Katanga.
La situation reste la plus préoccupante dans les zones de santé de Mukanga, en territoire de Malemba Nkulu et celle de Kinkondja, dans le territoire de Bukama de la province du Katanga. Et pour cause, les partenaires manquent des moyens financiers nécessaires pour mener des actions de prévention et de lutte contre la maladie.
Les personnes contractent le choléra en buvant de l’eau ou en mangeant des aliments infectés par le vibrio-cholerae, bactérie provoquant la maladie. Une fois avalé, le microbe provoque une diarrhée aqueuse.
La plupart des personnes infectées par le choléra sont porteuses de microbes pendant quelques semaines et les secrètent lentement dans les eaux usées. Le traitement de base pour le choléra consiste en un remplacement du liquide, des sels et des minéraux perdus. Le traitement peut être administré par voie orale, par voie intraveineuse ou envoyée par le nez, au moyen d’un tube spécial, dans l’estomac.
Les autres moyens de préventions du choléra sont, selon les experts, entre autres, boire de l’eau embouteillée, bouillie ou traitée chimiquement, peler tous les fruits et légumes avant de les manger, éloignez les mouches de la nourriture, aussi de cuire parfaitement toute la nourriture et la mange encore chaude. Et la liste est longue !
Il existe un vaccin à prendre oralement qui assure 85 % de protection pendant 6 mois et environ 50 % sur 2 ans. Ce vaccin existe en RDC et d’ailleurs. L’ONG MSF/France a vacciné, du 1er juillet au 12 aout dernier, 51 000 personnes contre le choléra dans les zones de santé de Kalemie et de Nyemba.