Mbuji-Mayi : les dépôts de carburant fermés depuis deux jours

Un vendeur des carburants communément appelés « Kadaffi » oeuvrant sur l’avenue de poids lourds à Kinshasa-Kingabwa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Tous les dépôts des carburants sont restés fermés depuis mardi 12 mai à Mbuji-Mayi. Les opérateurs économiques membres de l’Association des pétroliers indépendants du Kasaï-Oriental (Apikor) s’opposent au paiement des taxes qu’ils jugent illégales. Ils citent notamment « la taxe sur le petit commerce frontalier », et « la contribution spéciale au développement », fixée à trois cent mille francs congolais (326.58 USD), par camion chargé des produits pétroliers.

« Tout a commencé par l’exigence ou la réclamation par la province de la taxe frontalière sur le petit commerce des produits pétroliers. Cette taxe effectivement existe dans la nomenclature. Mais la province du Kasaï-Oriental n’ayant pas de frontières avec les pays limitrophes, ne peut se prévaloir de cela. Alors tous les opérateurs économiques ont refusé de payer cette taxe », a affirmé le directeur provincial de la Fédération des entreprises du Congo (Fec), du Kasaï-Oriental, Dominique Ilunga.

Il a regretté que cette taxe soit désormais introduite au niveau du budget, faute de quoi les marchandises ne sont pas autorisées à entrer dans la province.

Depuis la fermeture des dépôts des carburants, les transporteurs ne savent pas où s’approvisionner en essence et mazout.

Il en est de même des tenanciers des moulins et autres activités qui dépendent des groupes électrogènes.

Une réunion est prévue mercredi 13 mai entre les chefs des divisions de l’économie, des hydrocarbures et du commerce extérieur, pour tabler sur la question.

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