La Coopérative minière et agricole du Congo (Comaco) accuse la police des mines de Likasi de détenir illégalement un camion chargé de 20 tonnes de cuivre intercepté lundi 2 mars dans la nuit sur la route Kolwezi-Likasi (Katanga). Selon les responsables de cette coopérative, un policier des mines et un garde industriel de la Gecamines ont intercepté ce camion sans raison.
« Ils ont arrêté le camion à deux heures du matin. On leur a montré tous les documents. Ils ont tabassé le chauffeur. Ils ont arrêté le chauffeur. Ils ont cassé les portes du véhicule. Ils sont montés à bord et l’ont conduit jusqu’au bureau de la police », relate un membre de la Comaco.
La même source indique que d’autres membres de la coopérative se sont rendus au bureau de la police de Likasi le mardi.
Ils auraient présenté tous les documents attestant que le camion avait bien le droit de circuler. L’officier de police judiciaire aurait alors ordonné que le véhicule soit libéré, estimant qu’il n’y avait pas d’infractions.
A en croire le membre de Comaco, un officier du bureau de police se serait opposé à ce que le camion soit libéré, exigeant 1 000 dollars américains.
« On a refusé. Nous sommes allés nous plaindre au parquet pour demander la réquisition pour que le dossier passe au parquet. Nous revendiquons nos droits. Qu’on nous répare les dommages causés sur le camion et les personnes », réclame la même source.
Interrogé, le commissaire supérieur de la police de Likasi mis en cause dans ce dossier dit ne pas être impliqué dans cette affaire. Il reconnaît cependant que ses services et ceux de la garde industrielle de la Gecamines ont intercepté un camion. Mais il ne révèle pas les raisons de cette saisie.
Lire aussi sur radiookapi.net: