La RDC a réalisé une croissance moyenne de 8,5% en 2013, soit 1,2% de plus que l’année précédente. Le ministre du Plan, Célestin Vunabandi, l’a annoncé jeudi 11 juillet lors de la clôture de la 2e revue annuelle du document de stratégie de croissance et de réduction de la pauvreté de 2e génération (DSCRP II) et du programme d’action du gouvernement. Célestin Vunabandi, reconnaît que la RDC ne pourra pas atteindre tous les objectifs du millénaire pour le développement en 2015. Il a cependant souligné les progrès accomplis notamment dans le domaine de l’éducation et celui de la lutte contre la mortalité infantile.
En ce qui concerne l’éducation, le ministre du Plan a estimé que la gratuité dans le primaire, la promotion de la scolarisation des filles, ainsi que la construction d’écoles par le gouvernement ont favorisé l’augmentation croissante du taux net de scolarisation. Celui-ci est passé de 61% en 2007 à 90,5% en 2012.
Célestin Vunabandi reconnaît cependant que l’amélioration de la qualité de l’enseignement et des conditions de vie de l’enseignant, ainsi que la réduction du taux de déperdition demeurent des défis à relever.
Le ministre du Plan reconnait aussi que dans le domaine de la lutte contre la pauvreté, les progrès restent mitigés.
«Fin 2012, le niveau de pauvreté était situé à 63 %. Il y a donc eu quelques progrès mais qui restent encore assez limités pour atteindre la cible de 40% en 2015. Et c’est une pauvreté qui touche de plus en plus les jeunes et les femmes, et qui favorise le chômage et l’exclusion», a-t-il expliqué.
Parmi les défis à relever, Célestin Vunabandi cite notamment la répartition équitable du revenu national.
Le ministre ajoute par ailleurs qu’aucune évolution notable n’a été enregistrée dans le secteur de l’eau et de l’assainissement. En effet, entre 1995 et 2010, moins de 50% de la population avaient accès à l’eau potable. En 2012, cette proportion a à peine atteint la moitié de la population.
Lire aussi sur radiookapi.net :
RDC: 63% de la population vit sous le seuil de la pauvreté
Célestin Vunabandi commente le processus de “croissance et de réduction de la pauvreté”