Les agents de City Train et STUC réclament la relance de leurs entreprises

Des épaves des bus de la Société de transport urbain du Congo (Stuc), le 24 mai 2012 à Kinshasa

Les agents des entreprises de transport City Train et STUC ont organisé mardi 10 juin à Kinshasa un sit-in devant le Parlement. Ils réclament la relance de ces deux sociétés dont le ministre de Transport a décidé de la liquidation depuis 2012 pour créer une structure de transport unique.

Ces agents expliquent que la nouvelle entreprise devait être créée sur les cendres de celles qui sont liquidées. Selon eux, ils devraient y être embauchés.

Deux ans après la décision de la liquidation de Stuc et City Train, ils déplorent le fait qu’une nouvelle entreprise de transport, Transco, ait été créée sans qu’ils n’y soient embauchés.

« On ne peut pas nous abandonner comme ça. Nous avons déjà parlé au ministre. Nous sommes allés en sit-in. C’était le 18 septembre. Il nous a dit : ‘’Je vais vous donner du travail’’ », explique le porte-parole du syndicat des travailleurs de City Train.

Puisque la liquidation de leurs entreprises ne s’est pas passée comme prévu, ces agents réclament donc la relance de City Train et Stuc et des subventions de l’Etat pour permettre à ces deux entreprises de travailler correctement.

Les manifestants ont été reçus par le directeur de cabinet du président de l’Assemblée nationale qui a promis de remettre le dossier « à qui de droit ».

City Train et Stuc, créés respectivement en 1989 et 2006, sont  actuellement en arrêt. La quasi-totalité de leurs bus ne roulent plus.

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A sa création, Stuc avait réceptionné du gouvernement 235 bus. En 2012, seuls 11 roulaient encore.

Actuellement, c’est l’entreprise Transco qui assure le transport public à Kinshasa. C’est le 30 juin que les premiers bus de cette société ont mis en circulation. Elle en compte actuellement 500.

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