Ouvert depuis une semaine, le marché agricole se poursuit dans le territoire de Manono, à 450 km au sud-ouest de Kalemie. Le service de l’agriculture parle d’une bonne saison culturale. Arachides, manioc, maïs et riz abondent sur le marché. Les autorités territoriales affirment poursuivre la sensibilisation des populations locales pour qu’elles puissent s’adonner au travail de la terre.
Ce sont des facteurs climatiques favorables à l’agriculture qui ont permis de bonnes récoltes dans la zone. Les pluies abondantes sont tombées au cours de la saison culturale A, même si de fortes perturbations ont été observées en saison B.
A ces facteurs climatiques, le service de l’agriculture indique que la surface arable a augmenté, en même temps que le nombre d’agriculteurs qui ont repris le travail de la terre, comparativement aux deux dernières années.
Les performances enregistrées dans les activités agricoles touchent à six cultures de base dans la région. Il s’agit de l’arachide, du mais, du manioc, du riz paddy, de haricot niébé et de la patate douce.
L’administrateur du territoire de Manono, François Kazembe, attribue ce succès à la sensibilisation de la population:
«Même le prix a baissé par rapport aux autres années. L’élan provient de la sensibilisation. On a fait voir à la population qu’il n’y a pas que les minerais qui puissent nous amener à un bonheur ; mais aussi et surtout l’agriculture. Les gens ont compris.»
Cependant, le chef de cellule de protection et production des végétaux, Simplice Mukalay, fait remarquer que sa tâche n’a pas été aisée.
«Le personnel d’encadrement manque des moyens de déplacement pour les itinérances. Avec les distances de 113 km, 50, 60 km et puis les moniteurs agricoles n’ont pas également de moyens de déplacement», a-t-il déclaré.
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