RDC : le gouvernement invite les ambassadeurs accrédités à Kinshasa à attirer les investisseurs privés

Rencontre des ambassadeurs européens et défenseurs de droits de l’homme le 19/06/2012 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Le gouvernement congolais a invité tous les ambassadeurs et chefs des missions diplomatiques accrédités à Kinshasa à vendre l’image de la RDC auprès de leurs pays d’origine concernant l’amélioration du climat des affaires à Kinshasa et dans toutes les autres provinces. Au cours d’un dîner qui leur a été offert vendredi 22 mars, le président du comité de pilotage pour l’amélioration du climat des affaires, le ministre du Plan, Célestin Vunabandi, a expliqué que cette démarche permettra d’attirer les investissements privés au Congo en vue d’accroître le taux d’investissements privé dans le pays.

Le taux d’investissements privés est actuellement de 17,8 en RDC %. Selon les indications du Fonds monétaire international (FMI), la moyenne mondiale est de 24,5%.

Le vice-premier ministre et ministre du Budget, Daniel Mukoko Samba, a reconnu que le taux actuel des investissements privés (17,8%) est faible. mais il a signifié que ce chiffre est une avancée par rapport aux années antérieures notamment 2012 (16,3%), 2011 (13,9%) et de 2010 (15%).

A en croire le ministre Célestin Vunabandi, plusieurs facteurs découragent les investisseurs privés. Il a cité par exemple l’insécurité juridique, le taux élevé et complexe de la fiscalité et de la parafiscalité, ainsi que l’obsolescence des infrastructures pour investir en RDC.

Célestin Vunabandi a reconnu que son pays est conscient de cette situation et a souligné que le gouvernement congolais consent des efforts pour remédier à cette situation.

Il a notamment parlé de la réduction du nombre, des délais, des coûts et des procédures pour la création d’une entreprise. Selon lui, il est possible aujourd’hui d’ouvrir une entreprise en trois jours.

Célestin Vunabandi a aussi ajouté d’autres reformes en vue comme :

  • La réduction de 40 à 35 % de l’impôt sur le bénéfice et profit
  • La rationalisation des contrôles fiscaux et parafiscaux
  • La simplification des formalités
  • L’allègement des taux d’impôt et des taxes
  • L’élimination des tracasseries administratives

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