La société minière de diamant de Lupatapata (SMDL) est une nouvelle entreprise qui mène de prospections dans le carré minier de la minière de Bakwanga (Miba) dans la province du Kasaï Oriental depuis le mois de mars dernier. La Miba a cédé une superficie estimée à plus de 50 km2. Fruit d’un partenariat entre la Miba, une entreprise publique et Diamond International Associates (DIA) une société anglaise privée, la joint venture SMDL est critiquée et mal perçue par une frange de la population qui dit ne pas voir l’impact social de ce nouvel investissement.
Des sources proches de ces deux entreprises ont indiqué que les clauses de ce contrat prévoient que la Miba apporte sa contribution en nature constituée des périmètres miniers et la DIA va s’occuper de la partie technique et du financement de l’exploitation.
Les mêmes sources révèlent que les opérations sont couvertes par les permis d’exploration cédés par la Miba. Les échantillons prélevés lors des prospections seront soumises aux analyses pour déterminer la teneur des pierres précieuses avant que DIA ne décide de passer de l’exploration à la phase d’exploitation. Cette dernière phase permettra aux deux partenaires de partager les dividendes à hauteur de 49 % pour la Miba et 51 % pour DIA.
Le contrat qui lie les deux partenaires ne mentionne pas le temps imparti à cette exploration ni les projets de développement communautaire qui accompagnent généralement ces genres d’exploitation, se plaignent-ils.
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