La RDC examine un nouveau système de traçabilité et de certification des minerais

Des creuseurs dans une mine artisanale de cassitérites, Sud Kivu, 2006.Des creuseurs dans une mine artisanale de cassitérites, Sud Kivu, 2006.

Des creuseurs dans une mine artisanale de cassitérites, Sud Kivu, 2006.

Le ministère congolais des Mines a présenté jeudi 23 février à Kinshasa, aux experts congolais du secteur minier, le « Met Trak », un nouveau système de traçabilité et de certification des pierres et métaux précieux. Proposé par une entreprise sud africaine, ce système aurait pour avantage, selon ses promoteurs, « sa robustesse, son autonomie énergétique, son acquisition à bon prix et une inviolabilité déclarée ».

Ce système est actuellement examiné dans le pays dans le cadre de la lutte contre l’exploitation illégale des minerais. Le ministère des Mines précise toutefois qu’il n’est pas question d’imposer le monopole d’un système de traçabilité, et que « tout système de traçabilité est le bienvenu ».

« L’essentiel pour nous est que nos minerais soient convenablement retracés pour répondre aux dispositions ou aux exigences de l’OCDE [Organisation pour la coopération économique et le développement], de l’Organisation des Nations unies, de la Securities and exchange commission [Sec], l’autorité américaine de régulation », a expliqué le directeur de cabinet adjoint du ministre des Mines.

La RDC a accueilli le 20 juin dernier la 8è réunion internationale du processus de Kimberley.  A cette occasion, le gouvernement s’est engagée à lutter contre la fraude et à se pencher sur les questions de renforcement des contrôles internes, afin d’empêcher l’introduction des diamants d’origine illicite dans le commerce légal.

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