La RDC à la présidence du processus de Kimberley

Soixante-quinze pays sont membres du processus de Kimberley. Depuis le 1er janvier 2011, la RDC  a accédé à la présidence de ce processus jusqu’au 31 décembre de l’année en cours. Le ministre des Mines, Martin Kabwelulu, l’a annoncé jeudi 6 janvier à Kinshasa.

Le processus de Kimberley a pour objectif de trouver une solution au problème international des diamants de la guerre avec le système de certification de ces matières précieuses.

Au cours de cette annonce, le ministre des Mines a rappelé que depuis l’adhésion de la RDC à ce processus, sa production et ses exportations ont augmenté grâce au renforcement des mesures de contrôle internes.

Mais d’après le coordonnateur du secrétariat technique du processus de Kimberley en RDC,  Aubert Mwilambwe, cette présidence apporte un plus à la RDC.

Elle lui donne notamment l’opportunité de vulgariser davantage le processus de Kimberley et de faire appel aux partenaires bilatéraux et multilatéraux pour aider la RDC, entre autres, dans l’enregistrement des creuseurs, qui est une des exigences de ce processus.

Cette opération d’enregistrement commencera par Tshikapa, avant de la poursuivre à Mbuji-Mayi et à Kisangani, a précisé le même responsable.