RDC: 86 millions USD nécessaires pour assainir le secteur minier


De l'exploitation artisanale aux PME: un des objectifs de l'assainissement du secteur minier

Dans un document intitulé: « Vision du ministère des Mines 2010–2015 », ce ministère estime qu’il faut plus de 86 millions de dollars américains pour assainir et promouvoir le secteur minier congolais. Les négociations entre la RDC et la Banque mondiale sur un financement de 50 millions USD dans ce sens se sont achevées vendredi.

Ce montant de 86 millions USD concerne les actions prioritaires mentionnées dans la feuille de route de ce ministère  pour les cinq prochaines années.

Selon ce document, la croissance du secteur minier dans un climat de bonne gouvernance est une priorité. Pour y arriver, il est impératif de renforcer les capacités congolaises.

La RDC présente un potentiel riche.  Le refrain est connu. Mais, il manque une estimation claire des resserves minières, fait remarquer la feuille de route du ministère des Mines. Des études et une banque des données sont nécessaires sur ce point.

Il faudra, en outre, identifier et certifier les réserves en utilisant des géologues bien motivés et faire venir ensuite les capitaux et les outils de production pour utiliser une main-d’oeuvre congolaise.

La plupart d’agents miniers étant sous-qualifiés, la RDC a besoin de personnes capables d’évaluer les capacités financières des investisseurs capables de négocier de contrats miniers gagnants-gagnants.

Les entreprises étant constituées, il faudra contrôler leur politique d’emplois et de rémunération.

Il faut aussi avoir des PME dans l’industrie minière, note le document. Ces dernières devront évoluer comme fournisseuses ou sous-traitantes. Le tout consiste à encourager l’esprit d’entreprenariat.

Dans l’hypothèse où ces facteurs sont réunis, l’augmentation de la production minière attendue d’ici à 5 ans poura entraîner un bien être socio-économique pour la population congolaise, souligne le document du ministère des Mines.

L’ objectif n’est pas hors de portée, confie un analysteéconomique. Mais, il faudra obtenir au préalable une harmonie des vues entre Kinshasa et les provinces, estime-t-il.