Mbuji-Mayi : Miba, entreprise toujours sous perfusion

Diamants de la Miba

Diamants de la Miba

Au cours de son dernier conseil des ministres, le gouvernement central a déclaré continuer la prise en charge des rémunérations du personnel de la Minière de Bakwanga (Miba). Le gouvernement finalise aussi de rassembler le financement pour la relance des autres activités prévues pour fin janvier – début février. Cette entreprise attend, depuis 7 mois, 20 millions de dollars promis par le gouvernement et ils pourraient être décaissés cette année avec la promulgation du budget exercice 2010, rapporte radiookapi.net

Les agents continuent d’attendre l’argent promis pour la relance de la Minière de Bakwanga (Miba). Selon la Miba, les priorités pour atteindre l’objectif de ce plan de relance qui est de 18 mois, sont déjà connues. La grande partie du montant attendu devrait couvrir les charges d’exploitation et la réhabilitation de l’outil de production. Mais une autre somme de 2 500 000 dollars devrait servir à certifier les réserves minières. C’est d’ailleurs ce qu’attend tout investisseur chez qui la Miba va solliciter les financements.

«Le ministre du Portefeuille m’a communiqué que le montant de 20 millions USD sont déjà mobilisés dans les caisses de l’Etat. Il est question maintenant, avec le ministre des Finances et celui du Budget, de déterminer le décaissement», a indiqué, dimanche, le gouverneur du Kasaï oriental, Ngoyi Kasanji. C’est une bonne nouvelle pour cette province, a-t-il ajouté ; précisant que cela entre dans le cadre des promesses que le chef de l’Etat avait faites, lors de son dernier séjour à Mbuji-Mayi, concernant la réhabilitation des infrastructures.

Mais la relance de la Miba va au-delà de 20 millions de dollars, elle exige dix fois plus d’argent, selon la Sibeka, actionnaire qui détient 20% dans l’entreprise. Ceci, dans le sens que la Miba a beaucoup de dettes vis-à-vis des plusieurs partenaires et fait face à plusieurs mois, si pas années de non-paiement de ses agents.
Même décaissé, une revue de la gestion de la Miba s’impose encore. La Sibeka souhaiterait que l’entreprise soit gérée réellement comme une entreprise privée plutôt qu’avec une main mise très visible de l’Etat.