L'Omec publie «L'audiovisuel public en RDC»

La couverture du livre L’Audiovisuel public. On air. Publié par l’Observatoire des médias congolais (Omec).

Organe d’autorégulation des médias congolais, l’Observatoire des médias congolais (Omec) vient de publier l’ouvrage intitulé: «L’audiovisuel public en RDC» aux éditions Mediaspaul, avec l’appui financier de l’ONG Open society initiative for Southern Africa (Osisa). Présenté mardi 7 juillet à Kinshasa, ce livre de 118 pages soutient que l’audiovisuel congolais devra mettre en application les critères universels de fonctionnement d’une chaine de service public, notamment l’impartialité, en ce qui concerne la RTNC.

Les rédacteurs de ce livre estiment nécessaire que le gouvernement dote la RTNC (Radio-Télévision Nationationale Congolaise) des moyens pour lui permettre de couvrir toute l’étendue de la République en renforçant les capacités de ses stations provinciales.
Ils ont également plaidé pour que les statuts et le fonctionnement de la RTNC soient améliorés en la dotant d’une plus grande autonomie.
Pour les rédacteurs de ce livre, l’audiovisuel public congolais n’a pas de ressources historiques, politiques, économiques et juridiques indispensables pour jouer son rôle de creuset du débat démocratique et de foyer d’expansion du développement du pays.
«Il faut donc le réinventer. Et cette réinvention devrait commencer par la RTNC dans son ensemble, dans ses structures et fonctionnement comme espace des libertés et véritablement d’une église au milieu du village», soutiennent-ils.
Ce livre recommande au Csac d’évaluer de manière régulière les cahiers des charges des médias audiovisuels de la RDC et d’encourager les productions télévisées.
Réagissant dans un indexe publié dans cet  cet ouvrage, le ministre de la Communication et des Médias, Lambert Mende soutient que le gouvernement a consenti des efforts pour améliorer les conditions de travail à la RTNC, en réhabilitant ses infrastructures et en lui dotant d’équipements numériques neufs.
Le ministre estime qu’il n’est pas vrai que la chaîne de télévision publique fait l’objet de censure.
«Les principaux courants d’opinion en présence y ont accès même si certains hésitent parfois à y recourir. C’est ne pas la faute de la RTNC », a réagi le ministre de la Communication et des Médias.