Lubumbashi: les écrivains francophones plaident pour la promotion de l’industrie du livre

Des mains d’une lectrice tenant un livre. Radio Okapi

Le congrès international des écrivains francophones s’est clôturé, mercredi 24 septembre à l’université de Lubumbashi (Unilu). Après trois jours des travaux, les participants ont recommandé entre autre la promotion de  l’industrie du livre. Ils ont affirmé leur volonté de faire entendre leurs voix auprès des chefs d’Etat lors du XIVe sommet de la Francophonie, prévu du 12 au 14 octobre à Kinshasa.

Les écrivains de l’espace francophone, venus de l’Afrique et de l’Europe, ont formulé dix recommandations. Ils ont demandé notamment aux gouvernements de leurs pays d’élaborer et de promouvoir des politiques culturelles nationales réalistes. «Ce qui permettra de donner  au ministère de la Culture sa vraie valeur », ont-ils estimé.

Les Etats francophones devraient également, selon eux, mettre en application le protocole de Nairobi portant sur la taxation du livre. Si le livre coûte cher, ont-ils affirmé, c’est notamment à cause des taxes élevées imposées sur son importation ou celle des intrants tels, l’encre, le papier et la colle.

Il faudrait en outre créer des bibliothèques publiques de proximité, organiser des prix littéraires en faveur des jeunes et  renforcer l’enseignement des auteurs francophones, ont plaidé les participants.

Ce congrès a été organisé par le commissariat général à la Francophonie avec l’appui du Centre Wallonie Bruxelles de Kinshasa dans la perspective du XIVe sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie.

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