RDC: Martin Kobler salue la coopération FARDC-Monusco dans la lutte contre la FRPI

Martin Kobler (à gauche), Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), informe les journalistes après une réunion du Conseil de sécurité sur la situation concernant ce pays, le 14 juillet 2015. UN Photo/Loey Felipe

Le représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en RDC, Martin Kobler, salue la coopération entre les FARDC et les Casques bleus de la Monusco dans la lutte contre les groupes armés dans l’Est du Congo, notamment la Force de résistance patriotique de l’Ituri (FRPI). Il s’est ainsi exprimé mardi 14 juillet, devant le Conseil de sécurité des nations Unies à New York.

« Les opérations contre la FRPI démontre clairement ce que nous pouvons réaliser une fois que les forces de la Monusco et de la RDC travaillent ensemble. Permettez-moi de saluer ici le gouvernement de la RDC pour la coopération entre les forces de la Monusco et les FARDC », a affirmé Martin Kobler.

Le chef de la Monusco a précisé que le résultat de ce partenariat renforce l’engagement et la volonté de ces deux forces à combattre la menace que représentent les groupes armés.

35 combattants de la FRPI ont été tués depuis le début des opérations conjointes Monusco-FARDC lancées le 3 juin dernier, avait déclaré le 24 juin dernier le chef de la Mission onusienne, au cours de la conférence hebdomadaire des Nations unies à Kinshasa.

Il avait ajouté que 52 autres éléments de cette milice ont été blessés et trente et un se sont rendus.

Selon Marin Kobler, ce succès est dû à « la planification conjointe avec les FARDC et les renseignements conjoints ».

La FRPI est accusée de plusieurs exactions en Ituri. Selon un rapport de la Monusco de novembre 2014, les multiples incursions des miliciens de ce groupe armé dans des villages de la collectivité des Walendu Bindi et dans d’autres collectivités voisines ont provoqué le déplacement massif de population.

Lire aussi sur radiookapi.net: