Campagne électorale masquée à Kinshasa

Banderoles à proximité du rond-point Moulaert. Photo Radio Okapi/John Bompengo

En prévision d’élections locales, municipales et urbaines prévues en octobre 2015, des candidats sautent sur toutes les occasions pour se faire remarquer, allant jusqu’à afficher des banderoles dans les rues de Kinshasa. Cette précampagne ou campagne électorale à peine masquée était déjà remarquée lors des dépôts de candidature, certains n’hésitant pas à se faire accompagner de leurs partisans et familles, et même d’une fanfare. Des actions qui, sans appeler explicitement au vote, visent à attirer l’attention sur eux.

Des banderoles et calicots pullulent et flottent sur les différentes artères de la capitale avec des écrits aux allures de campagne électorale.

Sur poids lourds, à hauteur de l’entrée du Beach Ngobila, par exemple, on retrouve des slogans identitaires du genre «Je suis Bandal», «Je suis Lingwala». Plus loin, c’est carrément un «100% Bandal» qui accompagne la tête d’un candidat.

Saisissant toutes les occasions, bonnes ou mauvaises, les candidats brandissent leurs effigies dans la rue. Il est en effet question, pour chacun, d’imprimer sa présence dans les esprits d’électeurs potentiels.

Le 55e anniversaire de l’indépendance de la RDC a été une occasion où des candidats aux prochaines élections se sont affichés.

D’autres encore poussent encore plus loin leur imagination, comme ce candidat qui, sur une banderole placée au rond-point Moulaert, invite la population de Bandal à célébrer, avec lui, les 60 ans d’existence de leur commune.

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