Félix Kabange: «Aucune confirmation à ce stade de la réapparition des cas d'Ebola en RDC»

Le ministre de la Santé publique, Félix Kabange Numbi à Kinshasa, le 12/05/2015 lors de la célébration de la journée de l’infirmier. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Le ministre de la Santé publique, Félix Kabange Numbi indique qu’il n’y a aucune confirmation, à ce stade, de la réapparition des cas d’Ebola en RDC. Il a fait cette mise au point, vendredi 3 juillet, au cours d’une conférence de presse, qu’il a livrée au lendemain de l’annonce de la mort de quatre chasseurs qui avaient mangé une antilope malade trouvée dans la forêt du Maï-Ndombe (Bandundu).

Félix Kabange a ainsi voulu couper court aux allégations sur les éventuels cas d’Ebola dans le district de Maï-Ndoma, au Bandundu.
Il a également précisé que le gouvernement poursuit l’enquête sanitaire diligentée consécutivement à la mort de ces quatre chasseurs au Bandundu.
Pour le ministre de la Santé, deux éléments permettent au gouvernement d’écarter, à ce stade, l’hypothèse d’un éventuel retour du virus Ebola dans les cas cités au Bandundu.
Félix Kabange indique premièrement que les quatre chasseurs décédés y compris les six autres patients suspectés ne présentaient pas de fièvre avant leur décès.

Deuxièmement, la durée d’incubation de la pathologie ayant tué ces chasseurs n’a duré que trois jours alors que celle de la fièvre Ebola prend sept à quinze jours avant que les symptômes apparaissent.

Ces deux hypothèses poussent le ministre de la Santé a douté d’une éventuelle apparition du virus d’Ebola et attribue la mort de ces quatre chasseurs à une intoxication ou un empoisonnement involontaire causé par la bête consommée.
Selon les experts, la personne qui souffre d’Ebola présente des maux de tête, des douleurs abdominales, une fatigue intense, de la fièvre, des vomissements, de la diarrhée. Mais la particularité est que tous ces signes sont associés à des hémorragies internes et externes.
A ce jour, il n’y a aucun médicament, ni vaccin contre la fièvre Ebola et le meilleur traitement préconisé est la prévention.