Equateur : tous les ex-combattants ont quitté Kota Koli, selon la Monusco

Des ex-combattants le 11/09/2014 dans la localité de Kotakoli qui abrite l’un des plus grands centres d’entrainement commando dans la province de l’Equateur, lords de la visite du représentant spécial du secrétaire général de l’Onu pour la RDC, Martin Köbler,. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Tous les ex-combattants et leurs dépendants regroupés au centre d’entraînement de Kota Koli en Equateur ont été évacués. Le responsable du programme DD3R de la Monusco, Taz Greyling, l’a affirmé mercredi 1er juillet au cours de la conférence des Nations unies organisée à Kinshasa. Selon elle, 670 ex-combattants ont déjà rejoint Kamina au Katanga. 234 sont en transit à Gbadolite et la totalité sera évacuée dans les jours à venir.

« On est en train de transférer tous les ex-combattants et leurs dépendants de Kota Koli à Kamina. Il n’y a personne dans le camp de Kotakoli à l’heure actuelle », a déclaré mercredi la responsable du programme DD3R de la Monusco.
Toutes ces personnes seront incluses dans le programme de réintégration, a ajouté Taz Greyling.
«En partenariat avec le gouvernement et le ministère de la Défense, ils sont nourris, logés et soignés. Ils seront inclus dans le programme de réintégration », a-t-elle poursuivi.
Vous pouvez écoutez et télécharger gratuitement la déclaration de Taz Greyling dans cet extrait sonore

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Les opérations d’évacuation des ex-combattants issus des groupes armés ont été lancées le 24 juin dernier par le ministre de la Défense nationale, Aimé Ngoy  avec l’appui logistique de la Monusco. Deux jours après, environ 1006 ex-combattants et leurs dépendants ont été transférés de Kotakoli vers Kamina (Katanga), pour les uns et Kitona (Kongo central) pour d’autres.
Le processus de leur réinsertion sociale va durer neuf mois. Ils vont apprendre de petits métiers au choix qui les aideront à redevenir autonomes et utiles, à leur retour dans leurs milieux d’origine.
Ces ex-combattants s’étaient soulevés, le 20 juin dernier à Kota Koli, pour dénoncer le retard de leur réintégration au sein des FARDC, et la population locale avait marché pour réclamer leur évacuation immédiate.​
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