Kinshasa: présentation de la maquette du 1er satellite congolais

A droite, M. Shao Xu Project manager de l’entreprise China Great Wall Industry Corporation. Au milieu, M. Thoma Luhaka Losendjola vice-Premier Ministre en charge des PT-NTIC. A gauche, M. Richard Achinda Wahilungula Administrateur Directeur Général du RENATELSAT. Photo BENI AZILE/ Vice-Primature des PTNTIC

Le vice-premier ministre et ministre des Postes, télécommunications, nouvelles technologies de l’information et de la communication, Thomas Luhaka Losendjola, a présenté mardi 23 juin à Kinshasa la maquette du premier satellite de télécommunication congolais. Ce projet Congo-SAT, évalué à 320 millions de dollars américains, est un partenariat entre la RDC et une société chinoise spécialisé dans les projets satellitaires, China Great Wall industry Corporation.

«La RDC a l’ambition de se développer et de devenir une leader dans le domaine des télécommunications en Afrique. Nous voulons déployer 50 000 km de fibre optique. On n’en est qu’à 7000. Mais en attendant, avec notre propre satellite, nous pouvons savoir ce qui se passe exactement à nos frontières. Cela a un avantage sécuritaire très important», a expliqué Thomas Luhaka aux journalistes.

Le projet est censé contribuer à améliorer et sécuriser les communications stratégiques. Un autre avantage, selon la même source, consiste à assurer et fournir les services publics de télécommunications, spécialement dans les régions à faible densité de la population.

Le projet Congo Sat 1 va créer beaucoup d’emplois, assurer le transfert de technologie. «C’est-à-dire les ingénieurs congolais vont être formés. Nous allons accroître l’influence politique et économique de la RDC. Donc, nous allons être en termes de télécommunications le centre de l’Afrique», a poursuivi Thomas Luhaka.

Si le projet est concrétisé, la RDC sera le troisième pays africain à disposer de son propre satellite de télécommunications, après l’Egypte et le Nigeria.

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