Aubin Minaku aux consultations: “Nous soutenons le calendrier électoral”

Aubin Minaku, secrétaire exécutif de la majorité présidentielle(MP) le 9/06/2015 au palais de la nation à Kinshasa lors des consultations. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

La Majorité présidentielle (MP), plate-forme de partis et personnalités qui appuient la politique du chef de l’Etat congolais, soutient le calendrier électoral global publié par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) en février dernier. Le secrétaire exécutif de la MP, Aubin Minaku l’a réaffirmé mardi 9 juin à l’issue de l’entretien que le président Kabila a accordé à la quarantaine de membres de cette plate-forme. Le président Kabila poursuit ses consultations en vue du dialogue qu’il envisage avec les forces politiques et sociales de la RDC.

« Concernant la question du calendrier électoral global, nous notons que c’est à la suite d’une demande pressante et insistante de l’opposition congolaise et de la société civile que la Ceni est arrivé à adopter un calendrier électoral. Nous soutenons ce calendrier électoral tout en restant raisonnables, tout en contribuant afin que ce calendrier électoral soit respecté par tous », a déclaré Aubin Minaku.

Le président Kabila consulte les acteurs politiques de l’opposition, de la majorité et les chefs des confessions religieuses afin de recueillir leurs avis sur le dialogue politique qu’il envisage d’organiser.

L’UDPS, première force politique de l’opposition, veut un dialogue sous la médiation de la communauté internationale tandis que d’autres partis de l’opposition à l’instar de l’UNC et du MLC sont à ce jour opposés au dialogue.

Les échanges entre les personnalités consultées et le chef de l’Etat tournent notamment autour du calendrier électoral qui prévoit sept scrutins en un peu moins de deux ans. Le secrétaire d’Etat adjoint américain à la démocratie, Tom Malinowski a déclaré jeudi dernier à Kinshasa que son pays était favorable à un dialogue qui se focaliserait sur des questions électorales et ne serait pas utilisé comme un prétexte pour retarder les élections.

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