Les groupes parlementaires de l’opposition ont repris, vendredi 5 juin, leur participation aux plénières de l’Assemblée nationale, après un mois de boycott. Dans une déclaration commune, les présidents de ces groupes parlementaires ont affirmé avoir obtenu gain de cause de leurs revendications. Les députés de l’opposition accusaient le bureau de l’Assemblée nationale de bloquer les motions contre les membres du gouvernement convoqués à la chambre basse du Parlement.
Le député de l’opposition, José Makila Sumanda assure que la problématique de motion de défiance qui a été toujours confrontée à la motion incidentielle est résolue :
«On a trouvé un compromis parce que la plénière et le bureau avaient mis sur pied une commission pour analyser les prescrits du règlement intérieur de cette institution sur la question de préséance des motions. Et la commission a respecté la constitution et les lois de la République. Ce qui fait qu’à partir d’aujourd’hui, s’il y a une motion de défiance ou de censure, il n’y aura plus de motion incidentielle pour pouvoir élaguer cette motion principale».
Le président de l’Assemblée nationale a signé un document avec les groupes parlementaires de l’opposition pour exprimer son engagement à respecter cette résolution.
José Makila croit que «s’il n’y a pas de déviations ou d’actes anticonstitutionnels, rien ne pourra désormais bloquer une motion de défiance qui ensuite sera soumise au vote de l’Assemblée nationale.
Les groupes parlementaires de l’opposition avaient officiellement suspendu leur participation aux travaux de l’Assemblée nationale le 8 mai dernier.
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