Provinciales: 175 candidatures enregistrées à deux jours de la clôture au Kongo-Central

En avant plan, un groupe des femmes entrain de s’enregistrer devant un operateur de la CENI ce 7/05/2011 à Kinshasa, pour l’obtation de la nouvelle carte d’électeur. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Environ 175 candidatures ont été enregistrées à deux jours de la clôture de l’opération de dépôt des candidatures pour les élections provinciales, dans la province du Kongo-Central, ex-Bas-Congo. La secrétaire exécutif provincial de la Ceni au Kongo-Central, Bernadine Kintondo, a livré ces chiffres, vendredi 22 mai, à Radio Okapi.

«Le Kongo-Central a trente-trois sièges dont trois à coopter. Ces 33 iront siéger au niveau de l’Assemblée provinciale. Jusqu’à la date d’hier [vendredi 22 mai], nous avons déjà enregistré 175 dépôts des candidatures. Il y a 164 candidatures de partis politiques, repartis aux 61 partis ainsi que 11 indépendants. Nous avons aussi décelé, du côté genre, dans les 175 candidatures, 155 hommes et 20 femmes», a-t-elle indiqué.

Bernadine Kintondo a assuré que l’opération de dépôts des candidatures pour les élections provinciales se déroule normalement dans cette partie du pays.

La secrétaire exécutif provincial de la Ceni a par ailleurs demandé à ceux qui trainent encore les pas de s’empresser aussi longtemps que l’opération se clôture au 25 mai prochain.

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Lundi 18 mai, le rapporteur de la Ceni, Jean-Pierre Kalamba, avait indiqué que 3115 formulaires ont été retirés et 1108 notes de perception de caution retirées auprès de la Direction générale des recettes administratives, judiciaires, domaniales et de participation (DGRAD). Mais de nombreux dossiers des candidatures trainent encore au niveau de partis politiques.

Jean-Pierre Kalamba rappelle que la fin de cette opération est fixée au 25 mai et que la Ceni ne va plus accorder une nouvelle prolongation aux candidats.

A Kinshasa comme dans d’autres circonscriptions électorales, cette opération n’a connu d’engouements.

Plusieurs partis, regroupements politiques et groupes parlementaires de l’opposition ont conditionné leurs participations aux élections provinciales.

Dans une déclaration faite lundi 20 avril à Kinshasa, ces opposants attendaient «des assurances de la Commission électorale nationale indépendante [Ceni]» avant de s’engager à ce processus.

Pour l’opposition politique, la situation politique est délétère en République démocratique du Congo et caractérisée, aux dires de Martin Fayulu, président de l’Ecide, par «un processus électoral hypothétique, l’installation improvisée et dangereuse des nouvelles provinces».

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