RDC: la Monusco salue le lancement du programme DDR3 à Kitona

2000 nouvelles recrues des FARDC bouclent leur formation sur le droit a la base militaire de Kitona(Bas-Congo) le 27/02/2014. Radio Okapi/Ph. Guyroger Nyampala

Le ministre de la Défense, des Anciens combattants et de la Réinsertion, Aimé Ngoy Mukena, a lancé samedi 16 mai le processus de Démobilisation, désarmement et réinsertion, DDR 3, à la base militaire de Kitona (Bas-Congo) en présence du chef adjoint de Monusco, David Gressly. Ce dernier a accueilli très favorablement le lancement de ce programme par les autorités congolaises.

«Nous accueillons très favorablement le lancement du programme national de DDR 3 par les autorités à Kitona et nous félicitons le gouvernement congolais pour cette initiative. Nous l’assurons de notre soutien pour la mise en œuvre totale de ce programme national», a déclaré David Gressly.

La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs officiels et de plus de deux mille ex-combattants des groupes armés qui attendent une réinsertion dans la vie sociale.

Ces ex-combattants, en provenance du Kivu, sont arrivés à Kitona par vagues. Par exemple, deux cent cinquante y ont été accueillis mardi 25 février 2014. Un mois après, plus de mille cinq cents autres ont suivi. Ces ex-miliciens provenaient de vingt-trois groupes armés dont les APCLS, Nyatura, Maï-Maï Kifuafua et Raïa Mutomboki.

Une autre cérémonie similaire est prévue à Kamina la semaine prochaine pour prendre en compte les ex-combattants qui y sont regroupés.

«Le soutien de la Monusco ne fera pas défaut à cette opération. C’est un pas dans la bonne direction qui pourra encourager d’autres combattants encore actifs à déposer les armes et à rejoindre le programme national de DDR à travers le pays», a conclu le représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations unies en RDC.

Le Chef de la Monusco, Martin Kobler, a aussi salué cette opération sur son compte Twitter:

 

La phase 3 du programme national DDR concerne quelque 12.000 combattants issus de tous les groupes armés. Il est prévu pour une période de quatre ans. «Le financement tant national qu’international soutiendra une stratégie de réintégration communautaire» des ex-combattants, annonce la Monusco dans un communiqué.

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