Mbuji-Mayi: une ONG remet des vivres aux détenus de la prison centrale

Une vue de la prison de Lodja, lors d’une visite des quelques responsables des agences des Nations unies le 18/1/2003. Ph- Don John

L’Association des femmes médecins œuvrant au Congo (Afemoco) a remis, lundi 4 mai, un lot de vivres aux détenus de la prison centrale de Mbuji-Mayi, chef-lieu du Kasaï-Oriental. Ce lot de vivres a été constitué de quelques kilos d’haricot et de bidons d’huile de palme. Ces femmes médecins ont également saisi cette opportunité pour sensibiliser les prisonniers sur le comportement à observer pour se prémunir de la tuberculose.

La présidente de l’Afemoco au Kasaï-Oriental, docteur Annette Sabwa Ndaya, a livré le sens de cette action menée dans la prison de Mbuji-Mayi :

«Nous avons récolté un fonds et avec cet argent nous avons acheté quelques vivres, les haricots et l’huile que nous sommes allées déposer à la prison centrale. Nous avons vu les prisonniers et nous les avons sensibilisés sur la tuberculose».

Les prisonniers ont été notamment appelés à consulter les médecins, une fois ils ont des toux, des fièvres.

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Pour le docteur Annette Sabwa Ndaya, la prise en charge médicale des détenus permettra d’éviter la contamination des maladies comme la tuberculose.

«Il faut qu’ici dehors nous puissions agir pour la [tuberculose] maitriser en prison afin qu’elle ne puisse pas nous envahir du dehors», a poursuivi la présidente de l’ONG Afemoco.

Environ cent quatre-vingts pensionnaires de la prison centrale de Mbuji-Mayi avaient souffert de la tuberculose entre décembre 2014 et avril 2015. Ces chiffres ont été livrés par le cadre de concertation de la société civile lors du lancement de la campagne de collecte de fonds et autres objets de valeurs en faveur des prisonniers.

Cette structure avait invité la population de la ville de Mbuji-Mayi à donner aux prisonniers de la nourriture, des non-vivres, médicaments, et argent en espèce pour venir en aide aux prisonniers qui vivent dans la précarité et sont mal nourris.

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