L’ONG Le parlement des croyants au Congo a lancé la campagne dénommée «Futa Nga Bien» (en français: paie moi bien) en marge de la journée mondiale du travail, célébrée le 1er mai de chaque année. A travers cette campagne, cette structure dénonce notamment la clochardisation du travailleur congolais qui, selon elle, est très mal rémunéré, en dépit de multiples revendication.
Le parlement croyant au Congo s’est également insurgé contre les écarts salariaux considérables entre les dirigeants politiques et les autres travailleurs congolais.
«Dans notre pays, c’est déplorable de voir comment vivent les travailleurs mais le souhait de tous est que toute personne qui travail soit en mesure d’être bien payé. Que le travail mérite d’être bien rémunéré», a indiqué le chargé des relations publiques de cette ONG, Philippe Mwabi.
Il plaide pour l’application d’une justice distributive, en appliquant l’accord de Mbudi, signé en 2004 à Kinshasa. Cet accord stipulait que l’huissier de la fonction publique touche un salaire minimum de 208 dollars américains et le secrétaire général puisse avoir 2 800 dollars américains.
«Nous constatons que cet accord est resté une lettre morte car cela n’a jamais été entré en applicabilité. Nous continuerons à le déplorer si la situation ne s’améliorait pas», a poursuivi Philippe Mwabi.
En RDC, la fête du travail de cette année est placée sous le thème: «Construire l’avenir avec le travail décent».
A l’occasion de cette fête, le gouvernement organise une cérémonie sur le boulevard du Triomphal où, selon le programme, l’Intersyndicale du Congo, remettra au gouvernement un cahier des charges contenant des revendication en matière de travail et d’emploi notamment en ce qui concerne les conditions salariales et de sécurité du travail.
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