La nouvelle société civile de Sange invite les FARDC à renforcer la sécurité à la frontière entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Burundi. Le coordonnateur de cette structure, Bernard Kadogo, a lancé cet appel dimanche 26 avril lors d’une conférence de presse à Sange, cité située à 70 kilomètres au Sud de Bukavu dans le Sud-Kivu.
Pour le coordonnateur de la société civile de Sange, Bernard Kadogo, les frontières entre la RDC et le Burundi doivent être surveillées pour limiter l’afflux des réfugiés burundais qui fuient des troubles ethniques après la candidature de l’actuel président Nkuruziza. Ce dernier veut briguer un troisième mandat à l’élection présidentielle prévue en juin prochain.
Plus de deux mille réfugiés burundais se trouvent plusieurs localités de la plaine de la Ruzizi en RDC depuis le 24 avril dernier, notamment Ndunda, Rusabagi, Kaberagule, Kigurwe, Sange et Kamanyola.
Bernard Kadogo redoute « un agenda caché » derrière ces mouvements qui risquent de plonger la RDC « dans une vaste cacophonie ».
« Aux années 1994, il y avait encore une vaste vague des réfugiés rwandais. Après leur entrée au Congo, nous avions eu une guerre en 1996 qui nous a plongé dans une vaste cacophonie avec des mutineries partout au pays », a rappelé le coordonnateur de la nouvelle société civile de Sange.
Bernard Kadogo appelle les FARDC à être « très prudentes et sécuriser le territoire national ».
Le commandant de 42e bataillon des FARDC basé à Sange que ses troupes sécurisent le pays en collaboration avec la Direction générale de migration (DGM).
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