Le Boulevard Laurent Désiré Kabila dans la Commune de Diulu, ville de Mbuji-Mayi (Kasaï Oriental).
Des ONG de défense des droits de l’homme œuvrant à Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental) invitent les autorités de cette ville à tout mettre en œuvre pour stopper la montée de l’insécurité. Ces structures ont lancé leur appel dans un communiqué publié mardi 14 avril dans la capitale provinciale du Kasaï-Oriental.
Ces ONG dénoncent l’indifférence des autorités urbaines de Mbuji-Mayi face à ce regain d’insécurité.
En réaction, le maire de Mbuji-Mayi, Jean-Paul Ntambwa Kasanzu, reconnaît des cas de vol, voire de viol et autres perpétrés dans son entité.
Il estime toutefois que la lutte contre le banditisme urbain devrait être l’affaire non seulement des autorités, mais également de tout citoyen.
«La sécurité est une affaire de tout le monde. Il faut que cette population, qui vit avec ceux qui volent, pillent, violent nos femmes et filles, nous donne des informations à temps pour que les services de sécurité prennent des dispositions. Comme on n’est pas à mesure de mettre un policier sur chaque parcelle, les gens doivent s’organiser dans les quartiers les gens doivent l’information à temps», a conseillé Jean Paul Ntambwa Kasanzu.
«Je demande à la population de dénoncer des cas qu’elle a connus, des cas suspects pour que nos services puissent les traquer pour leur sécurité », a poursuivi le maire de Mbuji-Mayi.
En février dernier, le commissaire provincial de la police au Kasaï-Oriental, général David Masandi, avait également invité la population de Mbuji-Mayi à participer à la lutte contre l’insécurité dans la ville.
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