Sud-Kivu: une ONG dénonce la multiplicité de cas d'assassinats

Jeunes homme armées dans le Nord-Kivu.

L’ASBL REFODEG (Regroupement des Faiseurs d’Opinion pour la Démocratie et la Bonne Gouvernance ) a dénoncé, vendredi 20 mars, les assassinats à répétition à travers la province du Sud-Kivu. La structure cite notamment le dernier cas perpétré, il y a une semaine, dans le carré minier de Mukungwe, en territoire de Walungu, où huit creuseurs ont été abattus par des hommes armés inconnus.

Le coordonnateur de l’ASBL REFODEG, Augustin Byamungu, a également cité le massacre de Mutarule, perpétré en juin 2014 dans le territoire d’Uvira et pour lequel les résultats ne sont toujours pas connus.
Il constate avec regret  que les indicateurs sécuritaires en province son au rouge depuis quelques mois,  :

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«Le Refodeg condamne les massacres à répétition dans le site minier de Mukungwe sous l’œil regardant du pouvoir; le massacre de Mutarule en territoire  d’Uvira jusqu’aujourd’hui le rapport d’enquête reste un secret d’Etat».

Cette organisation recommande à l’Assemblée provinciale du Sud-Kivu d’interpeller le ministre de l’Intérieur et celui de Mines pour qu’ils fournissent des explications à la question de Mukungwe.