Les membres de la société civile des groupements de Tama et Itala au Sud de Lubero (Nord-Kivu) se disent menacés par le groupe FDLR/Foca du colonel Kizito. Ces menaces seraient consécutives à la publication d’un rapport produit par la société civile de ce secteur. Le document faisait état de l’activisme de ce groupe armé et de la milice NDC/Cheka, auteurs d’exactions contre les civils.
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Certains membres de la société civile des groupements Tama et Itala disent vivre dans la clandestinité depuis cinq jours. Selon l’un d’eux qui a requis l’anonymat, lui et ses collègues passent la nuit dans la forêt par crainte des FDLR/Foca.
Ces menaces ont également occasionné la fuite des habitants de Kalevia, Bunyangenge, Bukumbirwa, Misingi, Mbwambali et Ikobo. Ils ont trouvé refuge dans les localités sécurisées par l’armée congolaise.
La société civile demande que les opérations contre les FDLR soient également menées au sud de Lubero. L’armée mène depuis quelques semaines des opérations contre les rebelles rwandais des FDLR au Nord-Kivu.
« Les écoles, dispensaires, missions et paroisses sont fermés. Nous demandons au gouvernement congolais, comme il a déjà amorcé l’opération de traque des FDLR, il faut que ces opérations ne soient pas incomplètes. Qu’ils fassent des opérations complètes pour que les populations soient sécurisées. Comme les militaires sont déjà déployés à Luhanga, il faut les déployer jusqu’à Buambali, Katekatala, Bukumbirwa pour arriver à protéger la population et ses biens », plaide un membre de la société civile de Lubero.
Certaines sources dans la région indiquent que le colonel Kizito chef du groupe FDLR/Foca a pris en otage les habitants des villages du groupement Mukeberwa et une partie de la localité de Kiyamba, situés au Sud de Lubero. Le chef milicien aurait interdit toute entrée et sortie de ces villages.
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