Des bandits communément appelés Kuluna sont accusés de créer l’insécurité dans la ville de Mbandaka (Equateur). Selon la population, ces hors-la-loi opèrent avec des armes blanches et des armes à feu pour cambrioler des maisons commerciales et extorquer les biens de paisibles citoyens.
Le dernier cas de cambriolage a été enregistré, il y a quelques jours, au quartier Plateau, où plusieurs effets de valeur ont été emportés mais aussi aux quartiers Bralima et Mbandaka III.
Au quartier Bongondjo, les habitants avaient réussi à mettre la main sur un voleur qui a été copieusement molesté.
Il a fallu l’intervention de la police pour l’extraire entre les mains de la population qui voulait se faire justice, affirment des témoins.
De nombreuses victimes regrettent la libération récente de cinq kulunas sur les sept qui étaient gardés au commissariat urbain de la police.
La population de Mbandaka estime que ces malfaiteurs devaient normalement être jugés en audience foraine et condamnés avant leur transfert à Kinshasa ou au Katanga afin de purger leur peine.
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Les Mbandakais attribuent l’insécurité enregistrée dans la ville à la libération de ces kuluna par la police nationale.
Ce que rejette le procureur de la République à Mbandaka, Paulin Munene qui nie un lien entre cette libération légale et l’insécurité qui sévit actuelle dans cette ville.
«L’instruction de leurs dossiers seuls deux bandits coupables étaient restés au cachot et les autres étaient libérés faute d’infraction à leur charge», a expliqué ce haut fonctionnaire de la justice congolaise.
Fin décembre 2014, la police nationale avait mis en place un numéro vert (NDLR : Le 085 34 27 094) pour parer à la résurgence de l’insécurité au chef-lieu de la province de l’Equateur.
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