Une des femmes déplacées fuyant les affrontements entre groupes armés à Uvira, au Sud-Kivu/Ph. Droits Tiers.
Le Haut-commissariat pour les réfugiés (HCR) exhorte la population locale et les déplacés de la plaine de la Ruzizi et des moyens plateaux de Lemera, en territoire d’Uvira (Sud-Kivu), à cohabiter pacifiquement. Cette agence du système de l’Onu a lancé ce message de paix, mercredi 25 février, à l’issue d’une mission humanitaire dans cette partie du Sud-Kivu.
La section Démobilisation, désarmement, réinsertion et rapatriement (DDRR) de la Monusco fait également partie de cette mission qui entend assurer la protection de la population civile.
A Sange, la mission a demandé aux représentants de la population locale d’orienter les civils rwandais qui proviennent des zones de combats vers le HCR et les déplacés vers la section DDRRR de la Monusco.
Des sources de la région ont confirmé les mouvements de populations de Mulenge et Mashuba vers les groupements de Kigoma et Sange.
La mission humanitaire a également annoncé l’arrivée lundi 2 mars prochain d’une délégation de la Banque mondiale (BM) à Sange pour s’enquérir des besoins de déplacés de Mutarule, estimé à 950 familles qui avaient fui l’insécurité dans leurs localités l’année dernière.
Ces déplacés qui avaient fui l’insécurité dans leurs milieux de vie vivent dans des conditions difficiles à Sange.
En octobre dernier, les habitants de Mutarule qui ont trouvé refuge à Sange et ses environs à cause de l’insécurité avaient refusé de retourner dans leurs localités, en proie à l’insécurité.
Ils avaient notamment évoqué la détention illégale d’armes par plusieurs communautés de cette zone.
Des hommes armés non identifiés avaient en effet tué, en juin 2014, 34 personnes et blessé 25 autres, dans les localités de Mutarulé, Nyamugali et Katekama, en territoire d’Uvira (Sud-Kivu).
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