La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a tenu compte des avis et considérations de tout le monde avant d’élaborer le calendrier électoral global. Le rapporteur de cette institution, Jean-Pierre Kalamba, l’a affirmé mardi 17 février dans un entretien accordé à Radio Okapi.
« La Ceni a institué le cadre des concertations avec les mandataires des partis politiques : c’est le lieu privilégié d’échanges d’informations à travers lequel la Ceni prend en compte les avis et considérations. Il y a eu des cadres des concertations avec les femmes, jeunes, albinos, les médias et tout le monde. Nous avons tenu compte des avis et considérations des uns et des autres tout au long de l’année 2014 », a déclaré Jean-Pierre Kalamba.
Au lendemain de la publication du calendrier électoral global, certains acteurs impliqués ont félicité ce document. D’autres par contre ont déploré le manque de consensus et de réalisme de ce calendrier, du caractère contraignant de ce document mais aussi d’un budget exorbitant.
Le rapporteur de la Ceni reconnait les contraintes contenues dans ce document mais indique que celles-ci trouvent leur source dans la loi électorale votée au parlement.
« Le calendrier de la RDC est tributaire de la Constitution. De la loi portant organisation de la Ceni et de la loi électorale. Parce que certains articles de la Constitution vous fixent le délai », a-t-il souligné.
La Ceni a publié, jeudi 12 février le calendrier global des élections présidentielle, législatives, municipales et locales en RDC.
La présidentielle est fixée au 27 novembre 2016. Elle est couplée à la législative. Le 7 décembre sera l’annonce des résultats provisoires et le 20 décembre de la même année est réservée à la prestation de serment du président élu.
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