RDC: reprise des activités à Kinshasa après les émeutes contre la loi électorale

Des passagers voulant occupés des places à bord du taxi- bus de marque Mercedes 207 dans un arrêt à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Après les manifestations de la semaine dernière contre la loi électorale, les activités ont normalement repris à Kinshasa ce lundi 26 janvier. Les marchés, commerces, stations-services et les services de l’administration ont rouvert même si on a noté peu d’élèves dans certaines écoles primaires, secondaires et institutions universitaires de la ville.

Bus et taxi-bus étaient visibles ce matin sur les grandes artères de la capitale congolaise. Le Rond-point Ngaba par exemple, l’un des épicentres des manifestations de la semaine dernière, a renoué avec ces embouteillages habituels.
La présence des policiers et militaires étaient cependant toujours perceptibles dans plusieurs coins stratégiques de la capitale congolaise notamment à la Place Victoire et le long de la rivière Kalamu, à quelques 100 m de l’entrée du quartier Kauka, dans la commune de Kalamu.
On notait également la présence des policiers anti-émeute au district de la police nationale de la Funa, à l’entrée de la commune de Nd’jili, à Masina-Pascal ainsi que la surveillance motorisée de la police et l’armée sur l’avenue By-Pass.
Malgré cette reprise des activités dans la ville, la plupart des parents n’ont pas envoyé leurs enfants à l’école. De nombreuses écoles n’ont pas rouvert.
La reprise des activités est effective après des appels au calme lancés par certains membres du gouvernement, de l’opposition et des organisations nationales et internationales.

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En fin de semaine dernière déjà, le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, avait invité les Kinois à reprendre normalement leurs activités quotidiennes tandis que l’opposant Clément Kanku avait, à son tour, appelé les Kinois à ne pas céder aux actes de vandalisme. ​

Le Parlement a adopté dimanche 25 janvier la loi électorale débarrassée de sa disposition la plus controversée qui faisait craindre aux opposants une prolongation indue du mandat du président Kabila au-delà de 2016.