Le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, a annoncé que les manifestations organisées ces trois derniers jours à Kinshasa contre le projet de loi électorale ont fait 12 morts. Il a également fait état de l’arrestation de plus de 300 personnes. La Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) parle de 42 morts et plusieurs blessés dans les grandes villes du pays.
« Nous avons un bilan de 12 morts soit 3 personnes tuées le premier jour dont un policier. Huit personnes le deuxième jour qui a été le jour le plus catastrophique. Et une personne dans la journée d’hier », a détaillé Lambert Mende.
Le porte-parole du gouvernement a également fait état de 25 blessés et de plusieurs dégâts, citant notamment la destruction des maisons, bus, biens publics et biens privés.
Ce bilan est contesté par des organisations des droits de l’homme.
« Depuis lundi 19 janvier 2014, les manifestations contre l’adoption du projet de loi modifiant la loi électorale ont tourné à l’affrontement, notamment à Kinshasa. La police anti-émeute congolaise a réprimé à balles réelles les manifestants », indique la FIDH dans un communiqué publié mercredi 21 janvier.
La Fédération internationale des droits de l’homme dénombre au moins 42 morts, des dizaines de blessées et plusieurs personnes arrêtées.
« Les autorités congolaises semblent vouloir étouffer la contestation par tous les moyens », estime-t-elle.
Depuis lundi 19 janvier, des manifestations organisées par l’opposition contre la nouvelle loi électorale actuellement en discussion au Parlement ont tourné en émeutes à Kinshasa et dans certaines villes du pays comme Goma. Des manifestations réprimées par les forces de l’ordre.
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