Jean-Claude Muyambo : «Nous voulons qu'il y ait alternance politique en 2016»

Jean Claude Muyambo, président de Scode. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Le président national de la Solidarité congolaise pour la démocratie et le développement (Scode), Jean-Claude Muyambo, demande que cessent les intimidations et menaces contre ceux qui s’opposent à la révision constitutionnelle en RDC. A travers une communication politique de son parti, jeudi 8 janvier, il a souhaité «qu’il y ait l’alternance politique en 2016» en RDC.

«Nous restons trop préoccupés par les conditions difficiles dans lesquelles les populations congolaises vivent, en dépit de toutes les promesses faites par le pouvoir en place. Des intimidations, des menaces, des actions de représailles sont dirigées contre ceux qui s’opposent à la révision constitutionnelle», a dénoncé le président de la Scode.

Le ministre honoraire de la Solidarité nationale et de l’action humanitaire qui a récemment claqué la porte de la Majorité présidentielle a aussi demandé à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) de publier le calendrier électoral global, exigeant l’organisation transparente et concertée des élections dans les délais légaux. A ce jour, la Ceni n’a publié que le calendrier des élections municipales, urbaines et locales prévues pour le second semestre de 2015.

«Nous estimons que l’Onip [Office national d’identification de la population, NDLR] est une distraction. Nous voulons qu’il y ait l’alternance en 2016 et qu’on arrête avec les actes d’intimidations, des menaces ça ne sert absolument à rien», a martelé Jean-Claude Muyambo.

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Par la même occasion, il a plaidé pour la libération du député honoraire PPRD Vano Kiboko. Ce dernier a été arrêté à Kinshasa depuis le lundi 29 décembre dernier et détenu à la prison centrale de Makala pour «incitation à la haine tribale et trouble à l’ordre public» au Katanga, selon son avocat.

Vano Kiboko s’oppose à la révision constitutionnelle et verrait bien Moïse Katumbi briguer la présidence en 2016.

«Pour notre part, nous estimons qu’il doit être libéré sans condition», a estimé Jean-Claude Muyambo.

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