Une femme et son bébé le 31/05/2013 à Kinshasa, lors de la cérémonie de lancement officiel du cadre d’accélération de la réduction de la mortalité de la mère et de l’enfant en RDC. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
L’Association des femmes médecins (AFEMOKO) a sensibilisé, jeudi 27 novembre, plus de 3 000 filles, élèves du secondaire, sur le dépistage précoce du cancer de sein, à Matadi (Bas-Congo). Le porte-parole de cette structure, docteur Nénette Kiatoko, a indiqué qu’environ 30% de jeunes filles à l’âge de procréation sont porteuses du cancer de sein dans la ville portuaire.
Elle a promis d’étendre cette campagne sur toute l’étendue de la province du Bas-Congo.
«Nous avons remarqué une forte recrudescence de cancer de sein chez les jeunes-filles. Dans le temps, on pensait que cette maladie n’était réservée qu’aux vielles dames. Nous avons eu des cas des fillettes de 14 et 15 ans et elles en sont décédées. C’est ce qui a motivé l’Association des femmes médecins à sensibiliser la jeune fille qui n’a pas l’information complète sur le cancer de sein et son dépistage», a indiqué le docteur Nénette Kiatokio.
Elle est persuadée que cette campagne permettra à la jeune fille d’avoir une information complète pour comprendre la nécessité du dépistage précoce de ce cancer.
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Le dépistage précoce du cancer du sein augmente les chances de guérison de cette maladie qui généralement fait apparaître ses symptômes à un stade avancé, selon les experts. Ces derniers affirment que le dépistage précoce sauve la moitié de femmes touchées par le cancer du sein.
On parle du cancer lorsqu’il y a multiplication anormale ou désordonnée des cellules du corps. Ce qui peut former une masse appelée tumeur ou nodule.
Le cancer de sein peut facilement être guéri lorsque son tumeur se situe encore au stade de 2 cm de grosseur. Il est important que les femmes et les jeunes-filles se fassent de l’autopalpation des seins, c’est-à-dire, les palper régulièrement pour ainsi éviter cette maladie, préconise notamment les spécialistes.
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