Deux cent trente-six cas de violations de droits à la vie, à l’intégrité physique et autre ont été commis entre le premier et le 31 octobre dernier en République démocratique du Congo (RDC). C’est ce qu’indique le rapport du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH) publié mercredi 25 novembre à Kinshasa. Selon ce document, le pays a connu une hausse assez significative des violations des droits de l’homme au cours de ce mois.
« Nous avons enregistré pour le mois d’octobre 236 violations de droits de l’hommes sur l’ensemble du territoire de la RDC. Ce qui représente une hausse de près de 57% par rapport au mois de septembre 2014 », a affirmé le porte-parole du BCNUDH, Abdoul Aziz Thioye, au cours de la conférence hebdomadaire des Nations Unies.
En septembre dernier, le BCNUDH avait recensé 150 cas de violations des droits de l’homme contre 257 en août dernier.
Dans son rapport, le BCNUDH affirme que la majorité de ces violations ont été commises par les éléments des Forces armées de la RDC, de la police nationale mais aussi par les groupes armés comme les rebelles burundais de la LRA, les Ougandais de l’ADF et autres.
Les types de violations les plus rapportées sont les atteintes aux droits à l’intégrité physique pour 88 violations qui ont occasionné 171 victimes, suivis des atteinte aux droits à la vie, aux droits à la liberté et à la sécurité des personnes, aux droits à la propriété, a ajouté Abdoul Aziz.
Il a précisé que les provinces les plus touchées restent les provinces de l’Est du pays, à savoir les provinces du Nord-Kivu, le Sud-Kivu et la Province Orientale.
Parmi les agents de l’Etat, les militaires auraient été responsables de 58 violations, tandis que les agents de la Police nationale congolaise ont commis 57 violations, a déclaré Abdoul Aziz.
Pour le porte-parole du BCNUDH, Les combattants des groupes armés tous confondus ont été responsables de 111 violations au mois d’octobre 2014.
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