Kinshasa: un symposium sur la valorisation des aliments africains

Des cossettes de manioc transformées par des paysans dans le cadre du projet d’agroforesterie de Mampu dans le plateau de Bateke (Kinshasa). Un projet de la Fondation Hanns Heidel financé par l’Union européenne. Ph. Cyprien Banyanga (Juin 2012)

Le symposium sur les régimes alimentaires africains s’est ouvert, dimanche 2 novembre, à Kinshasa. A l’initiative du gouvernement congolais en collaboration avec la FAO, l’UA et l’UE, ce forum vise à valoriser les produits africains et indigènes pour assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des Congolais.

«Nous sommes en Afrique, nous avons des aliments qu’on peut appeler indigènes, mais qui ont des valeurs nutritives assez importantes mais qui sont souvent négligés. Le souci de ce symposium c’est de ramener ces aliments à la surface pour que nous puissions connaitre les valeurs de certains produits qui sont traditionnels, qui sont dans nos pays africains, qui constituent des valeurs sures», a indiqué le secrétaire général à l’Agriculture, Élevage et Pêche, Hubert Ali Ramazani.
Il estime nécessaire de valoriser certains produits africains qui en même temps sont considérés comme aliments et médicaments :
«Ça nous donnait de la bonne nourriture et ça nous soigne aussi contre certaines maladies».
Ali Ramazani indique par ailleurs qu’avec la consommation des produits indigènes, les Congolais ne souffraient pas de maladies du genre hypertension comme à l’époque actuelle.
«On ne passe pas deux jours, trois jours sans apprendre qu’un de nos proches est terrassé par l’accident vasculaire cérébral et des arrêts cardiaques», a-t-il poursuivi.
Selon le secrétaire général à l’Agriculture, ces maladies sont dues à la consommation des huiles qui contiennent de la mauvaise graisse et des produits toxiques mais qui sont très attirants à l’œil.
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