Un moustique anophèle, vecteur du paludisme. Photo interet-general.info
Des cadres des concertations de la société civile ont lancé, samedi 25 octobre, le projet «Tous contre le paludisme», à Kinshasa, avec l’appui du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) et la Santé rurale (SANRU). Ce projet entend renforcer la lutte en vue d’éradiquer le paludisme à travers le pays.
Le coordonnateur de «Tous contre le paludisme », Coco Igumba a plaidé pour l’implication de tous les Congolais pour l’amélioration de la prise en charge médicale contre cette maladie:
«Que ceux qui ont beaucoup plus de moyens puissent contribuer à ceux qui n’en ont pas. Et c’est à cette condition là que nous pouvons rendre le soin sur la lutte contre le paludisme gratuit ou à un coût très réduit».
Pour Coco Igumba, cette initiative se propose de rabattre le prix des soins contre le paludisme en RDC.
«Les Congolais dépensent aujourd’hui près de 2 milliards de dollars pour se faire soigner, ça c’est une réalité parce que le produit, ou les soins contre le paludisme sont énormément chers. Alors, nous voulons que nous puissions nous retrouver ensemble, que par la solidarité nous puissions rabaisser ce coût-là de telle manière que les soins deviennent gratuits », a poursuivi Coco Igumba.
La RDC représente, avec le Nigéria, 40 % des décès dus au paludisme dans le monde, selon le rapport 2013 de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), publié en avril dernier, à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le paludisme.
A l’occasion de cette journée, le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, avait appelé les investisseurs et les États à faire preuve d’engagement et de volonté politique pour améliorer les efforts de prévention et de lutte contre cette maladie.
Le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) reconnaît que cette maladie constitue l’une des causes de la pauvreté et une menace pour atteindre les objectifs du millénaire pour le développement.
