La RDC et l’Ouganda s’accordent à combattre l’insécurité transfrontalière

Villageois transportant des articles sur un vélo à la frontière entre le Rwanda et la RDC © MONUSCO/Sylvain Liechti

Les autorités du territoire de Mahagi (Province Orientale) et celles du district de Nebbi, en Ouganda, s’accordent pour lutter contre l’insécurité transfrontalière. Au cours d’une rencontre bilatérale entre ces deux entités jeudi 23 octobre à Mahagi-Centre, les participants ont décidé d’échanger leurs informations sur les arrestations et extraditions des malfaiteurs transfrontaliers ainsi que le contrôle des mouvements migratoires.

Le Lac Albert est un ilot d’insécurité commun au territoire de Mahagi et le district ougandais de Nebbi. L’administrateur de territoire de Mahagi parle de porosité des frontières.

Selon Jean Bosco Ngamubiem Essese, cette porosité favorise la fuite de part et d’autre de la frontière lacustre des malfaiteurs de tout bord.

Il souligne des cas d’insécurité enregistrés chaque année aux postes douaniers de Togo et Nyarambe, en territoire de Mahagi, et Erusi Subcountry, en Ouganda.

Des cas de tracasseries de pêcheurs par les forces navales ougandaises sont aussi signalés.

Jean Bosco Ngamubiem Essese rappelle la saisie des poissons et du matériel de pêche des pêcheurs congolais par les agents de Beach Management Unity, l’Unité de Gestion de Beach ougandais, entre autres, à Kolokoto, Kakoko et Awe.

Le chargé de la surveillance de pêche sur le lac Albert, coté congolais, et le commandant de la force navale congolaise à Mahagi-port, à 54 Km à l’est de la cité de Mahagi, confirment ces informations.

La prochaine rencontre entre les autorités ougandaises et congolaises intervient dans cinq jours.

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