Saïd Djinnit discute avec la société civile du Nord-Kivu de la sécurité dans la région

Said Djinnit, Envoyé Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour les Grands Lacs le 27/08/2014 à Kinshasa après la rencontre avec Raymond Thsibanda, Ministre congolais des Affaires étrangères. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Les membres de la société civile et l’Envoyé spécial de Ban Ki-moon pour les Grands Lacs, Saïd Djinnit ont discuté mardi 21 octobre à Goma du regain de l’activisme des ADF dans la région de Beni et de la question des FDLR et des ex-M23 cantonnés dans les pays voisins. La société civile s’inquiète de la montée de la violence à Beni où environ 80 personnes ont été tuées ces dernières semaines par des hommes armés identifiés comme de rebelles ougandais des ADF.

Le président de la société civile du Nord-Kivu, Thomas d’Aquin Mwiti, plaide pour la reprise des opérations militaires contre les groupes armés à Beni.

« Ça fait plus de deux mois que les opérations ont été suspendues. On ne sait pas pourquoi. La FIB [brigade d'intervention de la Monusco] et les FARDC ont suspendu les opérations alors qu’ils étaient face à des terroristes », regrette-t-il.

Il rappelle que dans la résolution 2098 du conseil de sécurité des Nations unies, il est dit que la brigade d’intervention de la Monusco peut agir avec ou sans les FARDC.

« Nous lui avons dit ça. Nous pensons que c’est tombé dans des oreilles attentives », affirme-t-il évoquant la rencontre avec Saïd Djinnit.

La société civile du Nord-Kivu a également fait part au représentant spécial de Ban Ki-moon de ses préoccupations au sujet des membres des groupes armés cantonnés dans les pays voisins.

Plusieurs membres de l’ex-rébellion du M23 ont trouvé refuge au Rwanda et en Ouganda après leur défaite face aux FARDC appuyées par la Monusco en novembre 2013.​

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