RDC : le budget 2015 jugé recevable à l’Assemblée nationale

Aubin Minaku, Président de l’Assemblée nationale congolaise le 15/04/2013 au Palais du peuple à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Les députés ont jugé recevable le projet de loi de finance 2015 au cours de la plénière du mercredi 15 octobre. Ils se sont prononcés après les réponses du Premier ministre à leurs questions soulevées après la présentation du budget. Matata Ponyo a reconnu des dépassements budgétaires qui, a-t-il déclaré, ternissent l’image de la crédibilité du budget national. Lors de l’examen du projet de loi de reddition des comptes de l’exercice 2013, certains députés avaient déploré des dépassements dans certaines rubriques de ce budget.

Au sujet de la faiblesse dans la mobilisation des recettes publiques que certains députés avaient déplorée, il a affirmé que des efforts sont fournis pour les corriger.

« Les multiples reformes que nous avons engagées vont dans ce sens », a-t-il indiqué.

Matata Ponyo a ajouté que pour mobiliser davantage les recettes, son gouvernement comptait également sur les effets d’un certains nombre de textes encore en discussion au Parlement.

Il a notamment cité des projets de loi relatifs aux assurances, aux hydrocarbures, à l’électricité, au partenariat public-privé ainsi qu’aux mines.

Le Premier ministre a dit compter sur l’Assemblée nationale pour leur « finalisation diligente ».

Pour Matata Ponyo, l’élaboration d’un bon budget nécessite l’implication de toutes les institutions politiques.

« En effet, a-t-il expliqué, les questions de fraude et d’évasion fiscale notamment dans la phase d’exportation, la lutte contre l’impunité et l’exercice efficace du contrôle exige que les institutions ad hoc soient renforcées et exercent effectivement leurs missions. Le gouvernement a dons besoin d’être soutenu à ce sujet. »

Le Premier ministre, Augustin Matata Ponyo, propose un budget chiffré à 9,09 milliards de dollars pour l’exercice 2015. Un budget dont les recettes proviennent à 79% des ressources internes et à 21% des ressources extérieures. Le projet a été envoyé à la commission économique et financière de l’Assemblée pour des ajustements avant qu’il ne soit soumis au vote.

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