Kinshasa: plaidoyer pour le désenclavement de la commune de Bumbu

Une des routes principale de la commune de Kimbanseke à Kinshasa le 11/12/2011. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Le bourgmestre de la commune de Bumbu, Alidor Tshibanda Mbombo, appelle le gouvernement provincial de Kinshasa à construire des routes secondaires pour permettre à ses administrés d’accéder à d’autres communes par route.

«Le gouvernement provincial de Kinshasa devrait accorder un peu plus d’attention à la commune de Bumbu pour lui permettre de bien jouer son rôle de cordon entre différents quartiers de la capitale »,a déclaré Alidor Tshibanda, mercredi 15 octobre, à Radio Okapi.
«A partir de Bumbu, on peut faire le centre-ville, en traversant les communes de Kasa-Vubu et Lingwala. De Bumbu si, on traverse Selembao, on est directement à Mont-Ngafula. Et, Si on traverse Bandalungwa et Kintambo, on est à Ngaliema. Bumbu, c’est donc l’épicentre de Kinshasa».
La commune de Bumbu, avec environ 350 mille habitants, répartis dans 13 quartiers, a été lotie au début des années 60 à la suite de surpeuplement des communes proches de la ville et de l’exode des districts du Bas-Congo, proches de Kinshasa.
«Nous avons des avenues qui quittent directement Kasa-Vubu et qui se limitent juste à Bumbu comme Birmanie, Assosa et Gambela. Si le gouvernement provincial pouvait réhabiliter ces avenues secondaires pour désenclaver Bumbu. Même l’avenue Landu peut nous amener jusqu’à l’échangeur de Limete et à partir de cette même avenue, on peut se retrouver à la Place Macampagne », a poursuivi Alidor Tshibanda.
En juillet dernier, les jeunes réunis au sein du mouvement «Tabala, jeunes à vos marques» avaient plaidé pour une prise en charge conséquente de la jeunesse kinoise, en général, et celle des communes de Bumbu et Selembao, en particulier.