Les travaux du projet «Electricité pour Tous» avancent à Kinshasa

Transformateur de la Snel au poste de distribution du courant électrique à Bandalungwa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Lancés depuis deux ans, les travaux de la première phase du projet «Electricité pour tous» se poursuivent dans la partie Est de la ville de Kinshasa. Radio Okapi l’a constaté, le week-end dernier, dans les quelques communes périphériques de la capitale (Kimbanseke, Nsele, Mont-Ngafula).

Dans le quartier Mokali (Kimbanseke), les poteaux, transformateurs et lampadaires sont déjà installés sur les artères principales. Les occupants des maisons situées le long de ces artères se connectent déjà aux câbles en attendant le lacement de l’électricité.

«Moi j’habite le quartier Kikimi à Mont-Ngafula. On nous a installé des cabines et des poteaux. Nous aurons facilement accès à l’eau potable dès qu’on aura du courant », affirme un habitant de la commune de Mont-Ngafula.

L’administrateur délégué général de la Société nationale d’électricité (Snel), Eric Mbala, a indiqué que ce projet est encore dans sa phase d’exécution:

«Un projet, vous savez, comprend plusieurs phases. Là, nous sommes dans la phase d’exécution. L’exécution n’est pas encore finie. Donc, tant que nous n’avons pas encore raccordé, tant que les travaux au niveau des parcelles ne sont pas encore finis, nous ne pouvons pas lancer la tension. Sinon, les gens ne saurons pas travailler».

La première phase de ce projet de la Snel est financée à hauteur de 1 901 269 dollars américains par la Banque africaine de développement (Bad) en vue d’augmenter le taux de la desserte en électricité dans les communes périphériques de Kinshasa.

Vol des cables d’éclairage public à Kinshasa

Exécutée par la société allemande ABB, cette phase consiste à implanter de nouvelles cabines, des poteaux et des câbles dans ces communes périurbaines (Maluku, Nsele, Kimbanseke, Mont-Ngafula et autres).

Les habitants de ces communes éprouvent d’énormes difficultés pour bénéficier du courant électrique.

«J’éprouve beaucoup de difficultés par manque d’électricité ici à Bibwa. Les brigands nous visitent une fois la nuit tombée. Nous pilons le manioc et le mais au lieu de les moudre», s’est plaint un habitant de la Nsele.

La première phase de ce projet se clôture en 2017, à Kinshasa. D’autres phases de ce projet seront lancées dans d’autres provinces du pays.

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