Au cours d’une conférence-débat organisée dimanche 12 octobre à Kinshasa par le groupe Frabot en collaboration avec la paroisse Saint sacrement de Binza, les jeunes congolais ont été invités de s’engager dans entrepreneuriat et la «micro-finance positive». D’après le directeur général du groupe Frabot, le développement des activités de la jeunesse ne peut être possible avec le système actuel de micro-finance. Il importe que cette jeunesse s’investisse dans «l’auto-entrepreneuriat» en se servant notamment de nouvelles technologies de l’information et de la communication.
Aux dires de Francis Botale, directeur général de groupe Frabot, le manque des capitaux constitue donc un grand frein au développement des activités des jeunes. Ces derniers sont ainsi exposés à un système de micro-finance avec plusieurs travers. Il s’agit notamment d’un taux d’intérêt usurier et exorbitant, de la pratique de recouvrement qui ne tient pas compte de la dignité de la personne humaine.
Francis Botale estime que les jeunes ont besoin d’un appui important:
«Les jeunes participants recevront non seulement l’outil informationnel pour promouvoir leurs activités, mais ils recevront en plus l’accompagnement pour réaliser ces activités-là. Donc, on donne, et l’information, et l’appui qui permettra de mettre sur pied ces différentes activités.»
L’un des orateurs, Al Kitenge, analyste économique, a fait comprendre aux jeunes que le pays vit de l’économie. Et de ce fait, ils doivent être de vrais acteurs et non ceux qui subissent.
«’J'ai l’honneur de vous demander un emploi…’ ça devrait être des choses qui appartiennent au passé. Les jeunes gens devraient de plus en plus se mettre en place, en tant qu’opérateurs directs, ça veut dire auto-entrepreneurs. Seul ou en groupe, ils doivent devenir des entrepreneurs, créer leur propre bonheur», a estimé Al Kitenge.
Les organisateurs comptent poursuivre avec ce genre de conférences pour atteindre plusieurs jeunes.
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