Rutshuru: les autorités locales préoccupées par la fièvre Marburg déclarée en Ouganda

Séance du port des combinaisons de protection anti-Ebola lors de l’épidémie d’Isiro, Nord-est de la RDC, en août 2012. Photo OMS/Eugene Kabambi.

Un cas de la fièvre hémorragique à virus de Marburg a été confirmé en Ouganda, qui partage une longue frontière avec la RDC. Et déjà, un homme est mort le 28 septembre dernier, après avoir contacté ce virus proche de celui d’Ebola, selon les médias ougandais. 

Les autorités de Rutshuru affirment avoir renforcé des mesures préventives aux frontières.

«Déjà, depuis ce matin, nous avons donné l’ordre que les agents du service de l’hygiène publique qui détiennent des thermomètres laser soient placés au premier plan au niveau de postes frontaliers de Bunagana, d’Ishasa, de Muniaga et de Kitagoma. Ceci de manière à pouvoir passer tout le monde qui arrive au contrôle», a indiqué l’administrateur du territoire de Rutshuru, Justin Mukanya.

Les unités des FARDC  et de la police déployées aux frontières, d’après la même source, sont appelées à renforcer la sécurité, afin qu’il n’y ait pas d’infiltration des cas suspects.​

Selon le Figaro, un technicien en radiographie de l’hôpital de Kampala est décédé le 28 septembre. L’homme avait commencé à être malade le 17; ayant reçu des soins, il est retourné travailler avant d’être hospitalisé le 23. Son état s’est progressivement détérioré et une fièvre hémorragique a été suspectée le 27 ; des tests n’ont confirmé la fièvre de Marburg que le 30, deux jours après sa mort.

Développant des symptômes semblables, son frère a été isolé, mais le virus de Marburg n’a dans ce cas pas encore été confirmé.

Il n’existe à ce jour aucun traitement contre le virus de Marburg, ni vaccin validé sur l’homme contre cette fièvre hémorragique.