La Monusco a ouvert un site d’accueil, dans la localité d’Aveba, à environ 80 km de Bunia, chef-lieu de l’Ituri (Province Orientale), pour les miliciens de la Force de résistance patriotique (FRPI) qui acceptent de déposer volontairement les armes. La mission onusienne a levé cette option, mercredi 17 septembre, au cours d’une rencontre avec les autorités coutumières de la collectivité de Walendu-Bindi, dans le district de l’Ituri.
Le directeur de la Monusco en Ituri, M’Hand Ladjouzi, affirme avoir pris des dispositions pour l’accueil des ces ex-miliciens et explique le sens de cette démarche:
«La Monusco cherche que ces personnes puissent se rendre dans la dignité, dans le respect de leurs droits et qu’elles puissent cesser d’être les ennemis de leur peuple et de leur pays. La population voudrait une fois pour toutes retrouver la paix. Je suis optimiste de voir la détermination de la population d’appuyer les efforts du gouvernement et de la Monuso pour en finir avec ce problème».
M’Hand Ladjouzi a exprimé la volonté de la Monusco de poursuivre les discussions avec les autorités locales en vue de mettre en place un projet de grande envergure pour résoudre le problème des miliciens FRPI. Ces hommes du chef milicien Cobra Matata sont accusés de commettre de diverses exactions sur la population civile dans le district de l’Ituri.
L’option levée par la Monusco répond aux appels des autorités traditionnelles de Walendu Bindi qui avaient souhaité donner une nouvelle chance aux combattants de la FRPI pour une dépôt volontaire des armes, après plusieurs tentatives manquées de négociation entre Cobra Matata et les chefs locaux.
Les autorités militaires congolaises et celles de la Monusco envisagent depuis début septembre de lancer une offensive contre les positions des miliciens de la FRPI dans la chefferie des Walendu Bindi.
Cobra Matat pose des préalables pour se rendre. Il veut notamment être amnistié et élevé au grade de général au sein des FARDC.
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