RDC : des membres de la société civile rencontrent le ministre de l’Intérieur

Le Ministre Muyej Mangez le 12/09/2013 à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Une délégation de plusieurs membres des organisations de la société civile congolaise a rencontré samedi 6 septembre le ministre de l’Intérieur, Richard Muyej. Les deux parties ont discuté de nombreuses questions qui dominent l’actualité congolaise notamment l’éventuelle révision de la constitution, la rentrée scolaire, l’accès à l’eau et à l’électricité. Cette rencontre entre dans le cadre des rencontres que la société civile organise ces derniers jours avec différentes personnalités du pays.

Avec Richard Muyej, les membres de la société civile ont notamment évoqué l’éventuelle révision de la constitution. Une question qui anime le milieu politique depuis plusieurs mois.

« Les acteurs de la société civile ont abordé toutes les questions, sans tabou. Question liée à la sécurité, question liée à l’organisation des élections, question liée à la constitution, question liée au recensement administratif », résume le ministre de l’Intérieur.

Au sujet de la constitution, la société civile estime qu’il faut examiner les forces, les faiblesses, les avantages et les inconvénients de son maintien, de son changement ou de sa révision.

La rentrée scolaire a aussi été abordée au cours de cette rencontre. La société civile est notamment revenue sur l’engagement du gouvernement d’assurer la gratuité de l’enseignement primaire.

Les deux parties ont également discuté des problèmes d’accès à l’eau et à l’électricité dans le pays.

Les membres de la société civile ont déploré que la population soit confrontée à des délestages alors que les factures de la Snel et de la Regideso continuent d’augmenter.

Avant de rencontrer Richard Muyej, cette délégation avait discuté avec d’autres acteurs politiques notamment les opposants Martin Fayulu et Jean-Claude Mvuemba ainsi que Bahati Lukwebo, chef du parti de la majorité AFDC. Elle compte poursuivre ses rencontres avec d’autres responsables politiques du pays.

« La société civile a initié toute cette  série de consultations pour requérir les informations à la source », affirme Cathy Kalanga, porte-parole de la délégation, expliquant la raison de ces rencontres

A la fin de ces consultations, les organisations de la société civile vont élaborer une déclaration finale « édifiée par les avis des uns et des autres » au sujet des «questions brûlantes de l’heure».

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